La Vallée de la Mort, communément appelée Death Valley National Park, habite le désert des Mojaves et se situe au sud-est de la Californie et longe la frontière avec le Nevada. La vallée s’étend du nord au sud et a une superficie de 7800 km². Reconnue comme étant un des endroits les plus chauds au monde, la température la plus haute enregistrée de cette région est de 56,7 degrés Celsius en 1913. Certaines sources mentionnent qu’il s’agit de la plus haute température ressentie sur Terre. Lors de notre passage, nous avons profité d’une température confortable, soit environ 18 degrés Celsius.

Pourtant, l’Octobus a subi son premier coup de chaleur depuis le ventilateur du radiateur réparé. Lors d’une montée de 5000 pieds d’élévation, la lumière du check engine s’est même allumée et subitement, Octobus a commencé à ralentir sa cadence pour stagner à une vitesse de 20 km/h. Bien évidemment, nous nous sommes arrêtés pour essayer de trouver une solution qui normalement, en cas de problème mécanique, aurait été de téléphoner à mon beau-père celui-ci étant mécanicien! Par contre, sans réseau cellulaire il est un peu plus difficile de passer un appel! Enfin, nous notons un manque d’huile à moteur alors nous prenons soin d’en rajouter une pinte… Après un certain temps d’arrêt, nous avons fait demi-tour en empruntant un itinéraire plus court. Erreur! Nous nous sommes retrouvés à remonter un autre 5000 pieds. Par contre, la lumière du moteur s’est éteinte. Nous avons donc décidé de pousser notre luck en effectuant un autre demi-tour pour reprendre l’itinéraire initial dans le but de visiter le parc. Notre passage au sein de la vallée a été restreint étant donnée la longueur de notre véhicule… 40 pieds, ça ne tourne pas sur un dix sous. Nous avons alors visité Mesquite Flat Dunes et Badwater Bassin. Avec une altitude de -85.5 m, le bassin de Badwater constitue le point le plus bas en Amérique du Nord. Enfin, il y a assurément beaucoup plus à découvrir au sein de la Vallée de la Mort, mais notre visite s’est terminée ici! De mon côté, j’ai bien apprécié observer les paysages tandis que Sam juge que nous n’avons rien vu de si intéressant. Peut-être est-il biaisé par les problèmes rencontrés avec Octobus?

Conclusion! Nous prêtons maintenant une attention particulière au niveau de la dénivellation des routes avant d’emprunter l’itinéraire. De ce fait, nous nous assurons que l’Octobus sera en mesure de bien se comporter, mais également nous limitons nos expositions à la neige et à la glace des montagnes.