Initialement, nous pensions rénover l’extérieur du bus vers la fin de notre projet de conversion et lui avons accordé peu d’importance lors de la confection des plans. En toute honnêteté, nous pensions peinturer le bus au rouleau! Bon, nous n’avons rien contre ceux qui peinturent leur Skoolie à la main, mais suite aux recommandations du père à Sam, nous avons finalement peinturé au pistolet pour un plus joli fini et avons débuté la conversion en travaillant la carrosserie. Nous avons donné beaucoup plus d’amour, d’argent et de temps à celle-ci que nous l’avions planifié. Cependant, nous sommes fiers de constater que l’Octobus est unique, joli et personnalisé. Ces travaux se sont échelonnés sur une période d’environ deux mois. Voici un résumé des étapes importantes effectuées lors des travaux extérieurs de l’autobus.

C’est lorsqu’on s’y attarde que l’on remarque le nombre de « cossins » qu’il y a sur un autobus scolaire. Évidemment, ils ont leurs raisons d’être lorsque l’autobus est en usage sur le réseau scolaire. Par contre, afin d’être reconnu comme véhicule récréatif, la SAAQ exige le retrait ou la modification de la majorité des accessoires. À titre d’exemple, nous avons dû retirer les lumières clignotantes utilisées lors des arrêts fréquents d’un autobus en service. À cette étape, nous avons enlevé toutes les lumières, les multitudes de bandes fluorescentes, le panneau « arrêt », les bandes de renfort, les miroirs sur le capot, etc. Le plus gros du travail a été le retrait de ces fameuses bandes de renfort noires. Nous pensions qu’une fois les 300 vis et rivets rouillés retirés que les bandes allaient tomber. Non, non, non! Elles étaient collées … Après avoir essayé mille et une façons de les retirer, nous avons réussi à décoller le tout avec la torche à l’acétylène.

La première étape de reconstruction a principalement porté sur les fenêtres. Afin d’avoir une meilleure visibilité de l’intérieur du véhicule, mais surtout pour limiter les fuites d’eau en provenance des fenêtres originales du véhicule (parce que les fenêtres d’autobus ne sont pas reconnues pour leur étanchéité!), nous avons décidé de remplacer la majorité de celles-ci par des feuilles de polycarbonate (Lexan). Au total, nous avons conservé 8 fenêtres originales, soit 4 à l’avant et 4 à l’arrière dans le but d’optimiser l’aération et de conserver le cachet de l’autobus.

Bien évidemment, il a fallu boucher les trous engendrés par le retrait des vises et rivets de ces fameux renforts. Premièrement, nous avons éliminé tout résidu de colle pour bien préparer les surfaces à réparer. Par la suite, nous avons procédé à la soudure, à l’application et au ponçage du mastic. Du coup, nous avons réparé les zones endommagées du véhicule, des coffres en fibre de verre, etc. Après avoir réparé les différents impacts de la carrosserie et surtout d’avoir choisi la teinte exacte de l’Octobus, il est maintenant temps de poncer. Le véhicule en entier, à l’exception de la toiture, a été sablé à la main à l’eau. En ce qui a trait à la finition de la carrosserie et à l’application de la peinture, nous avons été grandement choyés par une connaissance professionnelle du domaine qui s’est porté volontaire pour nous donner un coup de main. Les trois couches d’apprêt et les deux couches de peinture ont été appliquées par pistolet. L’autobus est maintenant prêt pour l’installation des autocollants.

D’un point de vue totalement esthétique, nous avons changé les lumières, les clignotants ainsi que le pot d’échappement d’origines. De plus, toutes les serrures des coffres ont été remplacées puisque les anciennes ne se barraient plus. Tant qu’à y être, nous avons décidé de mettre la cerise sur le sunday en ajoutant des enjoliveurs. Tadam!