Le plancher de la tête aux pieds !

En résumé

      Faits intéressants

Jour # : 157

Km parcourus : 16614

Provinces/états : 14

Skoolie aperçus : 60

$ en camping : 320.85

Rencontres significatives : 9

Après avoir tout retiré de l’autobus, incluant les bancs, le plancher, les murs, le plafond et bien plus encore, nous nous sommes attaqués à la confection du plancher. Avant de nous procurer le bus en question, nous avons fait une évaluation sommaire de l’état de la carrosserie concernant la rouille. Lors de l’inspection, il est malheureusement impossible de savoir ce qui se cache réellement sous le revêtement de sol. La seule façon de connaître la réalité est de tout « stripper » le véhicule. Ceci étant dit, nous étions nerveux à l’idée de voir ce qui allait se cacher sous le revêtement de notre Saft-Liner sachant que les enfants montent à bord des autobus trop souvent avec une bonne pelletée de neige sur leurs bottes d’hiver, et ce, sans parler des fenêtres reconnues pour leur faible étanchéité.

 

Premièrement, nous avons retiré le linoléum et le caoutchouc, puis les planches de contre-plaqué se situant juste en dessous. Déjà en partant, ce n’était pas rassurant en constatant que ces planches étaient totalement imbibées d’eau. Elles étaient tellement lourdes que nous devions être deux ou trois pour les transporter. C’est à ce moment que le verdict est tombé! Catastrophe! Nous avions à faire avec un tas de ferraille. Mais d’un autre côté, nous n’apercevions aucun trou dans le plancher. Puis, est venu le temps de meuler la rouille. Oh mon dieu que nous en avons passé des heures à «grinder » …et à se savonner sous la douche! Pour la première fois de ma vie, j’ai pris conscience du mot saleté! Par la suite, nous avons pris soin d’appliquer un convertisseur de rouille afin d’éliminer en totalité notre ennemi, puis scellé le tout avec une peinture antirouille. En ce qui a trait au sous-plancher, nous avons alterné les travers de planches de cèdre vernies d’une teinture à bateau au cas où il y aurait infiltration d’eau, avec des panneaux d’isolation. Le tout recouvert d’une feuille de contre-plaqué 1/2″ d’épais, nous étions maintenant prêts à installer notre plancher de bois franc pour la section salon-cuisine, et le prélart flottant pour la salle de bain et la chambre à coucher. Nous avons longuement réfléchi quant à l’utilisation du bois franc à bord d’un véhicule récréatif étant donné le poids du matériel et de peur que le tout se déplace avec la vibration et les changements de température. Après avoir trouvé quelques boîtes à bon marché ainsi que d’avoir discuté de la situation avec un professionnel, nous avons pris la décision de se lancer.

 

En conclusion, nous sommes satisfaits du résultat esthétique de notre revêtement de sol, mais également de l’isolation que nous lui avons apportée. D’un autre côté, nous notons que quelques planches de bois franc ont déjà commencé à bouger. Nous supposons que le tout est relié aux divers changements de température que nous subissons en nous promenant sur la route. Si c’était à refaire, nous opterions probablement avec la même formule.